مفتاح هي إحدى بلديات ولاية البليدة عاصمة دائرة مفتاح. هي بلدية سميت بهذا الاسم نسبة للشهيد سي مفتاح وبها مصنع الاسمنت، وكانت تسمى في الفترة الاستعمارية ريفي نسبة لجنرال فرنسي وقبل الاستعمار كانت تسمى ب بقالم نسبة لأحد القبائل العربية.ولقد شهدت بلدية مفتاح تاخرا كبيرا من خلال المرافق الخاصة بالشباب و البطالة . و تشتهر هذه المنطقة بالفلاحة ويجاورهاالجزائر العاصمة من الشمال والتي تبعد عنها ب27 كم
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MEFTAH
Les membres de l'équipe
KHALDI Mahdi (Meftah - Algérie) - 44 ans, né un dimanche dans une froide journée d'hiver :
Mon signe du zodiaque chinois : Cheval.
Mon signe du zodiaque : Verseau.
Ma planète : Saturne et Uranus.
Ma couleur : Bleue nuit.
Ma pierre : Améthyste.
Mon chiffre de naissance : 8.
**********************************************
**********************************************
LARBI Abdelkader (Bruxelles - Belgique) - 39 ans.
J'ai admiré l'idée de l'initiateur de blog mon co-équipier K.M alors on consacre du temps pour le développer.
Mon signe du zodiaque chinois : Cheval.
Mon signe du zodiaque : Verseau.
Ma planète : Saturne et Uranus.
Ma couleur : Bleue nuit.
Ma pierre : Améthyste.
Mon chiffre de naissance : 8.
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LARBI Abdelkader (Bruxelles - Belgique) - 39 ans.
J'ai admiré l'idée de l'initiateur de blog mon co-équipier K.M alors on consacre du temps pour le développer.
meftah
Meftah
Les villes du Maghreb/Pays : Algérie .wilaya : Blida
Meftah est une ville d'Algérie située dans la wilaya de Blida. La ville de Meftah compte une population de +80000 habitants.
mardi 28 septembre 2010
jeudi 16 septembre 2010
La cimenterie de Meftah (Blida) ne polluera plus
La cimenterie de Meftah s’est dotée de technolgies propres. L’Etat a engagé un vaste programme de dépollution des entreprises évalué ,à 8 milliards de dinars.
La poussière est en suspension dans l'air, créant un film quasi opaque sur ce mastodonte d'architecture : la cimenterie de Meftah est là et ouvre ses portes sur la délégation composée du ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani, de ses cadres et de journalistes. Aujourd'hui, on fête en grande pompe la mise en place d'un dispositif de dépollution. «Une dépollution qui devrait changer la vie des habitants de Meftah et des ouvriers de la cimenterie», rapporte le ministre en visite. Entrée en production en septembre 1975, la cimenterie utilisait une technologie par voie sèche qui laissait dégager beaucoup de poussières dans l'atmosphère. Les champs avoisinants sont blanchis par des dépôts toujours renouvelés. La région souffre du manque d'air provoqué par la cimenterie.
L'air emprisonné à Meftah n'a nulle part où s'échapper. La montagne fait barrage à toute forme de molécule. La Mitidja, énorme étendue plate coincée entre les collines du Sahel et la montagne de Chréa, peut s'avérer être un réceptacle hermétique. En cette journée de septembre où le vent frais s'acoquine aux durs rayons du soleil, la cimenterie, du coup, arbore un visage accueillant (ou est-ce à la faveur de la délégation ?). «Il faut voir quand il y a des bourrasques et de la pluie. On n'y voit rien, on n'y respire que du ciment», raconte une bande d'ouvriers. Aujourd'hui la poussière se fera sage et ne s'emportera que sous les coups de pied des passants. Une cheminée crache une légère fumée. Un autre ouvrier viendra expliquer que cette cheminée n’est plus vraiment en activité, voilà une qui dispose d'un filtre moderne. Il s'agit d'une cheminée en aluminium, rien à voir avec sa voisine faite de béton, toute en longueur comme une longue-vue posée à la verticale.
La cimenterie fait peau neuve et dispose donc aujourd'hui d'un large programme de dépollution industrielle. «La cimenterie de Meftah bénéficie d'un dispositif moderne de filtres à manche avec un objectif de qualité de 10 mg/Nm3 d'air. La norme environnementale est de 30 mg/Nm3 d'air. Les cimenteries ne sont donc pas appelées uniquement à améliorer la qualité du ciment et à baisser leurs prix de revient, mais aussi à remédier aux problèmes de pollution causés par les rejets des poussières qu'elles dégagent à tous les niveaux de fabrication du ciment», explique le ministre Cherif Rahmani. Munie d'un casque, d'un gilet fluorescent et de lunettes de protection, la délégation s'en va affronter l'imposante machine à faire du ciment.
La question sécuritaire est prise au sérieux à la cimenterie. Le groupe français Lafarge, leader mondial dans le secteur du béton, granulat, ciment et plâtre, est actuellement en charge de la cimenterie de Meftah, a évoqué toutes les avancées faites à la cimenterie de Meftah dont le projet de modification de l'atelier cru et de dépoussiérage du four. «De nombreux aménagements ont été entrepris, dont la reconfiguration et la modification des circuits des gaz chauds du four ainsi que la conversion de l'électro filtre Walter et la remise en état de l'électro filtre Imiza», a expliqué le représentant de Lafarge, lors de sa communication.
«Cela va beaucoup mieux»
«Ce sont de très bons gestionnaires», intervient Mohamed en aparté. De ce côté de la cimenterie, les sacs de ciment sont «scellés» et descendent sur un tapis roulant pour atterrir auprès de deux ouvriers qui les placent dans de grands chariots. «C'est vrai que la cimenterie a arrêté de fonctionner durant un mois et c'est très difficile de la mettre en route. Ils auraient dû procéder à des formations durant ce mois d'arrêt, de façon à ce que nous sachions comment travailler avec ces nouveaux outils. Encore aujourd'hui la cimenterie ne fonctionne pas 24h/24 ni sept jours sur sept. Il y a toujours quelques pannes et quelques problèmes à résoudre. Mais depuis, chacun des ouvriers a bénéficié d'une formation dans le cadre de son secteur d'activité. Nous sommes allés à Oran, à M’sila. On a été formés même au Maroc», explique Mohamed, âgé de 32 ans, marié et père de deux enfants.
Cela fait 12 ans qu'il travaille à la cimenterie et avoue qu'il ne souffre d'aucun mal. Mais ses parents, ses enfants et son épouse qui habitent à côté sont, soit asthmatiques soit allergiques. S'il est vrai que les ouvriers sont enchantés de travailler dans un climat nettement moins poussiéreux, beaucoup continuent à se plaindre. Les salaires avoisinent les 17 500 DA, la médecine du travail est inexistante depuis 4 ans et actuellement à l'infirmerie, le médecin est absent. «Auparavant,il y avait tous les six mois une visite médicale», ajoute Mohamed. Le casque enfoncé sur la tête, les lèvres ternes mais des yeux noisette surmontés de larges sourcils noirs renvoient une humeur pétillante.
Actuellement, la cimenterie emploie quelque 572 salariés qui travaillent quotidiennement pour une production de 3 500 tonnes de ciment par heure. Un autre groupe d'ouvriers se plaint du salaire, des risques sur la santé d'un travail d'une telle pénibilité. «On nous donnait 2 litres de lait par jour, et aujourd'hui on ne nous donne plus rien», s'esclaffe un ouvrier qui semble être là depuis longtemps. Actuellement, seules deux cimenteries sont dotées de technologies propres : celles de Djelfa et de Mascara. Huit font l'objet d'une mise à niveau comme celle de Meftah et d’Alger, Raïs Hamidou. Six autres sont en cours de réalisation jusqu'à l'horizon 2014. Le mastodonte d'architecture refermera ses portes au départ de la délégation soulevant derrière elle un nuage de poussière.
** ( el watan)**
La poussière est en suspension dans l'air, créant un film quasi opaque sur ce mastodonte d'architecture : la cimenterie de Meftah est là et ouvre ses portes sur la délégation composée du ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani, de ses cadres et de journalistes. Aujourd'hui, on fête en grande pompe la mise en place d'un dispositif de dépollution. «Une dépollution qui devrait changer la vie des habitants de Meftah et des ouvriers de la cimenterie», rapporte le ministre en visite. Entrée en production en septembre 1975, la cimenterie utilisait une technologie par voie sèche qui laissait dégager beaucoup de poussières dans l'atmosphère. Les champs avoisinants sont blanchis par des dépôts toujours renouvelés. La région souffre du manque d'air provoqué par la cimenterie.
L'air emprisonné à Meftah n'a nulle part où s'échapper. La montagne fait barrage à toute forme de molécule. La Mitidja, énorme étendue plate coincée entre les collines du Sahel et la montagne de Chréa, peut s'avérer être un réceptacle hermétique. En cette journée de septembre où le vent frais s'acoquine aux durs rayons du soleil, la cimenterie, du coup, arbore un visage accueillant (ou est-ce à la faveur de la délégation ?). «Il faut voir quand il y a des bourrasques et de la pluie. On n'y voit rien, on n'y respire que du ciment», raconte une bande d'ouvriers. Aujourd'hui la poussière se fera sage et ne s'emportera que sous les coups de pied des passants. Une cheminée crache une légère fumée. Un autre ouvrier viendra expliquer que cette cheminée n’est plus vraiment en activité, voilà une qui dispose d'un filtre moderne. Il s'agit d'une cheminée en aluminium, rien à voir avec sa voisine faite de béton, toute en longueur comme une longue-vue posée à la verticale.
La cimenterie fait peau neuve et dispose donc aujourd'hui d'un large programme de dépollution industrielle. «La cimenterie de Meftah bénéficie d'un dispositif moderne de filtres à manche avec un objectif de qualité de 10 mg/Nm3 d'air. La norme environnementale est de 30 mg/Nm3 d'air. Les cimenteries ne sont donc pas appelées uniquement à améliorer la qualité du ciment et à baisser leurs prix de revient, mais aussi à remédier aux problèmes de pollution causés par les rejets des poussières qu'elles dégagent à tous les niveaux de fabrication du ciment», explique le ministre Cherif Rahmani. Munie d'un casque, d'un gilet fluorescent et de lunettes de protection, la délégation s'en va affronter l'imposante machine à faire du ciment.
La question sécuritaire est prise au sérieux à la cimenterie. Le groupe français Lafarge, leader mondial dans le secteur du béton, granulat, ciment et plâtre, est actuellement en charge de la cimenterie de Meftah, a évoqué toutes les avancées faites à la cimenterie de Meftah dont le projet de modification de l'atelier cru et de dépoussiérage du four. «De nombreux aménagements ont été entrepris, dont la reconfiguration et la modification des circuits des gaz chauds du four ainsi que la conversion de l'électro filtre Walter et la remise en état de l'électro filtre Imiza», a expliqué le représentant de Lafarge, lors de sa communication.
«Cela va beaucoup mieux»
«Ce sont de très bons gestionnaires», intervient Mohamed en aparté. De ce côté de la cimenterie, les sacs de ciment sont «scellés» et descendent sur un tapis roulant pour atterrir auprès de deux ouvriers qui les placent dans de grands chariots. «C'est vrai que la cimenterie a arrêté de fonctionner durant un mois et c'est très difficile de la mettre en route. Ils auraient dû procéder à des formations durant ce mois d'arrêt, de façon à ce que nous sachions comment travailler avec ces nouveaux outils. Encore aujourd'hui la cimenterie ne fonctionne pas 24h/24 ni sept jours sur sept. Il y a toujours quelques pannes et quelques problèmes à résoudre. Mais depuis, chacun des ouvriers a bénéficié d'une formation dans le cadre de son secteur d'activité. Nous sommes allés à Oran, à M’sila. On a été formés même au Maroc», explique Mohamed, âgé de 32 ans, marié et père de deux enfants.
Cela fait 12 ans qu'il travaille à la cimenterie et avoue qu'il ne souffre d'aucun mal. Mais ses parents, ses enfants et son épouse qui habitent à côté sont, soit asthmatiques soit allergiques. S'il est vrai que les ouvriers sont enchantés de travailler dans un climat nettement moins poussiéreux, beaucoup continuent à se plaindre. Les salaires avoisinent les 17 500 DA, la médecine du travail est inexistante depuis 4 ans et actuellement à l'infirmerie, le médecin est absent. «Auparavant,il y avait tous les six mois une visite médicale», ajoute Mohamed. Le casque enfoncé sur la tête, les lèvres ternes mais des yeux noisette surmontés de larges sourcils noirs renvoient une humeur pétillante.
Actuellement, la cimenterie emploie quelque 572 salariés qui travaillent quotidiennement pour une production de 3 500 tonnes de ciment par heure. Un autre groupe d'ouvriers se plaint du salaire, des risques sur la santé d'un travail d'une telle pénibilité. «On nous donnait 2 litres de lait par jour, et aujourd'hui on ne nous donne plus rien», s'esclaffe un ouvrier qui semble être là depuis longtemps. Actuellement, seules deux cimenteries sont dotées de technologies propres : celles de Djelfa et de Mascara. Huit font l'objet d'une mise à niveau comme celle de Meftah et d’Alger, Raïs Hamidou. Six autres sont en cours de réalisation jusqu'à l'horizon 2014. Le mastodonte d'architecture refermera ses portes au départ de la délégation soulevant derrière elle un nuage de poussière.
** ( el watan)**
vendredi 10 septembre 2010
jeudi 9 septembre 2010
l’architecture islamique : “La spécificité algérienne”**MEFTAH**
civilisation née de l’islam s’étend sur quatorze siècles et sur un
espace qui va de l’Atlantique au Pacifique, du Maroc jusqu’à
l’Indonésie, et que cette civilisation a poussé des ramifications un
peu partout dans le monde, aussi bien en Chine qu’au Brésil ? »
seulement de l’européocentrisme, des premiers critiques et historiens
de l’art islamique mais aussi du fait que l’islam n’a jamais vraiment
séparé monde spirituel et monde temporel ; dès sa genèse, il s’imposa
comme religion triomphante, dans la cité comme dans les âmes. Cela
explique que la notion d’« art islamique » n’est pas réservée aux
seules expressions artistiques liées à la religion – comme
l’architecture des mosquées et leur mobilier ou encore les objets de
dévotion privée –, mais qu’elle couvre l’ensemble des créations émanant
du monde musulman : palais, caravansérails, ponts ou objets décoratifs,
comme des lustres ou de la vaisselle.
Apports de l’Algérie en fonction des éléments constitutifs de l’architecture islamique :
1. Plans
Les nombreuses mosquées qui ont été construites en
Algérie à des moments différents de son histoire, présentent des plans
d’une grande diversité. Leurs salles de prières carrés, rectangulaires
ou de formes irrégulières ont des nefs perpendiculaires au mur du
mihrab, parallèles au mur du mihrab ou les deux, c’est-à-dire
parallèles et perpendiculaires à la paroi du mihrab.
Certaines de ces mosquées, construites durant la
période ottomane ont été marquées par leur grande coupole centrale.
Leurs patios, généralement organisés dans l’axe du mihrab, sont
carrées, rectangulaires ou de forme irrégulière. Les cours des grandes
mosquées Almoravides de Nedroma, Tlemcen et Alger dont les galeries
latérales disposent de trois nefs sont uniques dans le monde musulman.
2. Piliers et colonnes
Algérie se distingue également des autres pays
musulmans par la richesse des organes de support de leurs mosquées.
Nous pouvons trouver des mosquées avec piliers, des mosquées à colonnes
et des mosquées où piliers et colonnes sont associés d’une manière
harmonieuse.
Les architectes algériens ont utilisé des piliers
carrés, en forme de T, de forme octogonale, ainsi que des colonnes.
Celles-ci ont été utilisées soit isolément, soit groupées par deux,
trois ou quatre. Aussi, Algérie est l’un des rares pays musulmans où
des troncs de palmiers ont été utilisées comme colonnes dans une
mosquée. La mosquée historique de Sidi Oqba (près de Biskra) en dispose
jusqu’à nos jours.
Les fûts de colonnes sont d’une grande diversité, car à
côté de fûts cylindriques, nous pouvons trouver des fûts profilés,
tronconiques, pentagonales, torsadés, à base octogonale et partie
supérieure cannelée et des fûts d’une extrême originalité comme ceux
qui ornent le mihrab de la mosquée de la pêcherie d’Alger (El Djami
El-Jadíd) et la façade de la mosquée de Ketchâwa (toutes les deux
d’époque turque).
Certaines bases de colonnes se composent uniquement
d’éléments circulaires. D’autres se composent d’un socle carré surmonté
d’éléments de forme circulaire ou octogonale. Certains ne comprennent
que de éléments octogonaux.
3. Les Chapiteaux
Si les chapiteaux à une ou deux rangées d’acanthe de la
mosquée de Sidi Bou Merouan (Annaba), les chapiteaux à volutes
latérales caractérisant la Qalaa des Beni Hammad et la grande mosquée
de Constantine et les chapiteaux de type composé de la Grande Mosquée
de Tlemcen imitent les chapiteaux de l’Antiquité, nous assistons, avec
l’avènement des almohades à la naissance du chapiteau spécifiquement
musulman comme ceux qui ornent les mosquées de Sidi Bel Hassan, de Sidi
Mansour, et de Sidi El Halwi, qui présentent tous une partie supérieure
en forme de parallélépipède dont la décoration est organisé autour
d’une moulure (ou une palmette), et une partie inférieure décorée avec
un méandre.
Les chapiteaux qui décorent les mihrabs des deux
mosquées de Sidi Bou Medien et de Sidi El Halwi ont conservé les
disques d’angle et le quart de cercle des chapiteaux dits de type
composé, mais ont été enrichis d’une décoration de bonne facture où
cohabitent d’une manière harmonieuse sont la flore, la géométrie et
l’épigraphie. En outre, leur partie basse, cylindrique, est ornée d’un
méandre.
Sans égaler les précédents, les chapiteaux de l’époque
turque offrent cependant un grand intérêt. Nous pouvons trouver des
chapiteaux à volutes latérales de type hammadite souvent ornés avec des
feuilles à trois lobes, des croissants, ou d’une couronne de feuilles
d’acanthe parfois surmontée de cannelures, des chapiteaux bulbeux comme
ceux qui décorent la mosquée de Ketchawa, le portique extérieur de la
grande mosquée d’Alger ou la Dekka de la mosquée de Sidi Lakhdar à
Constantine.
4. Les Arcs
Dans le domaine des arcs, la contribution de l’Algérie
n’a pas été négligeable. Les mosquées nous fournissent une riche
collection d’arcs : des arcs en plein cintre, surbaissés (tracé en anse
de panier à 3 centres), arc en fer à cheval ou outrepassé, arcs en
ogive ou iraniens, recti-curvilignes, à festons, polylobés et à
lambrequin.
Les éléments intermédiaires entre les chapiteaux et les
arcs les plus remarquables sont le motif serpentiforme qui donne à
l’arc polylobé une silhouette tellement élégante, les moulures à
décoration épigraphique de la mosquée de Sidi Bel Hassan et les étriers
qui couronnent les chapiteaux du mihrab de la mosquée Sidi Bou Mediène,
qui sont de remarquables chefs d’oeuvres de l’art de la sculpture sur
marbre.
5. Les Mihrabs
Nous trouvons en Algérie des niches de mihrab présentant des formes curvilignes ou polygonales.
Les premières sont couronnées d’une voûte décorée avec
une sorte de coque décorée avec des cannelures, avec des entrelacs ou
des planches qui rayonnent depuis la base. En haut, on trouve une
corniche ornée généralement d’une inscription, une frise florale ou une
cannelure une moulure torsadée. La partie basse est décorée avec des
arcs, de la faïence, des briques émaillées ou avec des moulures
épigraphiques.
Quant aux secondes, l’Algérie a assisté à la naissance,
dans la grande mosquée de Tlemcen, du premier mihrab à niche hexagonale
qui servira de modèle pour les Almohades et leurs successeurs. Ce pays
a également le privilège de posséder une riche collection de coupole de
mihrab : coupoles à huit faces, coupole à nervures utilisé pour la
première fois dans l’art musulman dans la grande mosquée à Tlemcen,
coupoles à stalactites sur plan hexagonale ou octogonale qui présentent
l’originalité d’être entourées par une corniche meublée d’une
décoration épigraphique.
Les panneaux rectangulaires qui sont placés au dessus
des coupoles sont souvent décorés avec beaucoup de délicatesse. Les
plus beaux, sans doute, sont ceux du mihrab de la mosquée de Sidi Bel
Hassan où les éléments architectoniques, floraux et épigraphiques se
superposent en parfaite harmonie.
La décoration du cadre du mihrab en Algérie est
organisée autour d’un arc d’ouverture qui présente plusieurs variantes.
Le voussoir qui entoure cet arc est situé entre deux arcs concentriques
ou excentriques et se compose d’un ou de plusieurs bordures d’une
infinie variété : dentelées, arc en forme de coquille, arcs entrelacés,
des moulures , décoration géométrique, florale ou épigraphique.
Les écoinçons placés entre le voussoir et le cadre du
mihrab rectangulaire présente souvent une décoration intéressante par
sa finesse, notamment dans la Grande Mosquée de Tlemcen et dans la
mosquée de Sidi Bel Hassan.
Les bordures rectangulaires ne sont pas sans un certain
attrait. A coté des bordures où se déroulent des inscriptions cursives,
des bordures occupés par de majestueuses inscriptions coufiques, nous
trouvons des frises décorées avec des motifs géométriques, floraux,
architectoniques ou avec de la faïence.
La partie supérieure du cadre du mihrab présente la
forme d’un arc surbaissé dans trois mosquées constantinoises et d’un
rectangle, dans toutes les autres mosquées d’Algérie. Ici aussi,
l’infinie adresse des artisans algériens est prouvée, ceux qui ont
sculpté le tympan du mihrab de la mosquée de Sidi El Kettaní, la frise
d’acanthe et les arcs trilobés de la grande mosquée de Tlemcen et les
fenêtres du mihrab de la mosquée Sidi Bel Hassan qui font l’objet
d’admiration de tous les visiteurs.
La partie inférieure du mihrab n’est décorée que dans
trois mosquées de Tlemcen. Des panneaux placés à gauche et à droite du
mihrab le décorent et dénotent le degré de perfection auquel sont
arrivés les sculpteurs de plâtre de Tlemcen.
6. Coupoles
Si les coupoles qui ornaient jadis la mosquée de Sidi
Bou Merouane (Annaba) ont disparu, celle de Tlemcen, en revanche,
subsiste toujours. Elle est la première coupole ajourée à nervures dans
le monde islamique. Cette coupole est aussi célèbre pour sa lanterne
ornée de stalactites et de l’inscription cursive qui se déroule à sa
base, le premier exemple de l’utilisation de caractères cursifs dans la
décoration des mosquées.
Nous avons aussi la coupole à décoration florale de la
mosquée de Sidi Bou Medien, la majestueuse coupole de la mosquée de la
Pêcherie (El Djamaa El Djadid, Alger), la plus grande coupole d’Algérie
ainsi que les coupoles de la mosquée de Ali Bitchnin et de la mosquée
du Pacha à Oran qui évoquent les mosquées d’Istanbul.
La zone de transition entre le tambour de base et la
coupole de base est décoré avec des éléments architectoniques
extrêmement variés.
Les plafonds des mosquées algériennes sont en bois ou
en plâtre. Tous témoignent de l’extrême agilité des artistes qui les
ont sculpté.
7. Les Minarets
L’Algérie a le rare privilège de posséder, à la fois
des minarets carrés, prismatique et cylindrique. Les premiers sont les
plus nombreux. À l’exception du minaret de Mansoura qui a une rampe
articulée autour d’un noyau central vidé, les minarets ont des
escaliers qui s’articulent autour d’un noyau central plein. Ils se
présentent tous sous la forme d’une tour surmontée d’un lanternon. En
ce qui concerne la décoration de la tour principale, certains sont
décorés d’un grand tableau avec un réseau distribué en losange dont la
composition varie d’un minaret à l’autre et parfois d’un côté à
l’autre. Le réseau distribué en losange est souvent surplombé d’un
panneau rectangulaire décoré quant à lui par des arcs de diverses
formes. En bas du réseau losangé, on peut trouver un ou deux panneaux
rectangulaires. Le minaret de Mansoura est le seul minaret du monde
musulman où la décoration de la tour principale du minaret s’associe
harmonieusement avec porte. Celui-ci est sans doute le plus majestueux
minaret algérien. Parmi les plus remarquables minarets qui n’ont pas
été décorées avec un réseau distribué en losange, nous trouvons ceux de
la Qalaa de Ben Hammád et du Mechouar (Tlemcen).
Le premier est, probablement, le plus ancien minaret du
Maghreb à forme parallélépipédique, à deux tours. Il présente
l’originalité d’avoir la décoration de ses parois répartis selon trois
registres verticaux.
Les principaux minarets à base octogonale sont La
mosquée Çafir, Sidi Lakhdar et la mosquée du Pacha à Oran. En ce qui
concerne le minaret cylindrique, que l’on retrouve uniquement dans les
mosquées de Çalah Bey (Annaba) et Sidi-El Kettaní (Constantine).
Ainsi, pour les innovations qu’elle a apportées aux
plans, aux organes de support, le mihrab, les coupoles, les plafonds et
les minarets, l’Algérie a démontré que, tout en s’inspirant des
monuments de l’Orient, d’Espagne et des autres pays du Maghreb, elle a
largement contribué à l’enrichissement de l’architecture religieuse
arabo musulmane.
المسجد العتيق بمفتاح
المسجد: هو مؤسسة دينية، إجتماعية، سياسية، تربوية، اقتصادية ويسمى حاليا ومجازا بدار العبادة لما أتى على دوره الريادي من تقلص. من المعروف عن المسجد هو إقامة الصلوات الخمس به بين الجماعة بالإضافة إلى صلاة الجمعة ولكن ما ورد هو أحد أدوار المسجد، وسمي مسجدا لأنه مكان للسجود لله، ويطلق على المسجد أيضا اسم جامع، وخاصة إذا كان كبيرا
يتكون المسجد عادة من مبنى ذي ردهة كبيرة تحتوي جموع المصلين الذين يتوافدون إليه لأداء الصلوات الخمس الواجبات كل يوم. دائما وأبدا يستقبل المسجد القبلة المتمثلة بالكعبة المشرفة والواقعة في مكة المكرمة. عندما يُنادى لصلاة من الصلوات الخمس ويقوم المؤذن بإقامة الصلاة، يقف إمام المسجد أمام الصف الأول من المصلين ويقوم بإدارة الصلاة من تكبير وركوع وسجود وختام للصلاة. يصطف المصلون في المسجد على شكل صفوف خلف الإمام وأكثرهم أجرا من يصطف في الصف الأول خلف الإمام مباشرة ولا توجد أفضلية في المسجد لغني فيصطف في الصف الأول مثلا ويصطف الفقير في الصف الذي يليه. بل من يصل إلى المسجد أولا يتبوأ مكانه في الصف الأول. في وقتنا الحاضر، عادة تصحب المسجد منارة أو عدة منارات (تسمى أيضا بالمئذنة) وتوضع فيها مكبرات الصوت ليسمع الناس المنادي للصلاة حين يحين وقتها
يؤمن المسلمون بأن هناك ثلاثة مساجد على الأرض خصها الله بخصوصية كبيرة ونسردها حسب أهميتها: المسجد الحرام في مكة المكرمة وفيه الكعبة المُشرفة، المسجد النبوي في المدينة المنورة، مدينة رسول الله صلى الله عليه وسلم، فالمسجد الأقصى الواقع في فلسطين. يعاني المسلمون معاناة شديدة لوقوع أحد أعظم مساجدهم في يد إسرائيل ويشعرون بقدر كبير من الإهانة لما تعرض له هذا الصرح العظيم من أذى كإضرام النار فيه في حقبة الستينيات من القرن المنصرم.
في العهد الذهبي من التاريخ الإسلامي، كان المسجد مؤسسة سياسية حيث عُقدت فيه البيعات للخلفاء الراشدين وتدار فيه الحوارات والمناقشات بين أعلام المسلمين وقادتهم فيما يخص بلاد المسلمين عامة. وهو مؤسسة اقتصادية حيث ترعى المساجد أُسر المتعففين عن طريق اللجان الخيرية التي تقوم على جمع التبرعات من الميسورين وتوزيعها على المحتاجين. وقامت بعض المساجد بالتوفيق بين الرجل والمرأة بقصد الزواج ممن لم يحالفهم الحظ في الزواج بالطرق التقليدية او لشح في المال من جانب الرجل. قامت هذه المساجد بجمع طلبات الرجال والنساء والتوفيق بين القائمتين مما أثمرت هذه المبادرة بتزويج من لم يحالفه الحظ بالزواج. وهو مؤسسة تربوية لما يقوم به خطباء المساجد في الجُمَع من وعظ وتوجيه في القضايا التربوية بل وشتى القضايا الإجتماعية.
ويدعى للصلاة في المسجد عن طريق الأذان، وذلك خمس مرات في اليوم.
أصل كلمة مسجد في اللغات الأجنبية
أتت كلمة «Mosque» الإنجليزية من الكلمة الفرنسية «Mosquée» التي اشتقت من الكلمة الفرنسية القديمة «Mousquaie»، أخذا عن الإيطالية القديمة «Moschea»، اشتقاقا من كلمة «Moscheta»، أخذا عن الكلمة الإسبانية القديمة «Mezquita»، التي نقلت عن العرب وأخذت عن الكلمة العربية « مسجد» التي تكتب بالحروف اللاتينية «Masjid».
hopital de meftah
Situé au sommet du djebel Zerouala (438 m. d'alt.),le sanatorium de Rivet (Bakalem, Meftah)est le premier établissement de cet ordre en Algérie. Presque terminé en 1939, l'équipement se poursuivit au début de la guerre et, en 1942 il put être affecté aux blessés militaires. Rendu en 1945 à l'Association des Sanatoriums d'Algérie.
Le sanatorium était destiné aux patients atteints de maladies respiratoires principalement.
Le sanatorium était destiné aux patients atteints de maladies respiratoires principalement.
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